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Maison en travaux : faire des travaux de rénovation dans votre maison

Isolation de cloison : bien choisir l’isolant d’une cloison

Isolation de cloison : bien choisir l’isolant d’une cloison

Vous avez envie de mieux isoler votre logement contre le froid ou le bruit ? De nombreuses raisons poussent les particuliers à procéder à l’isolation de leur logement. Alors, pour gagner en calme et en chaleur, faut-il aussi isoler ses cloisons ? Tous nos conseils pour savoir quand isoler ces parois, comment bien choisir son isolant de cloison et quelle méthode d’isolation de cloison retenir selon sa problématique.

 

Faut-il isoler ses cloisons ?

 

La nécessité de procéder à l’isolation des murs porteurs, donnant sur l’extérieur, ne fait aujourd’hui plus de doute. En réalisant ces travaux, on a conscience de gagner en confort thermique et acoustique ; mais c’est aussi un bon moyen de réduire sa consommation énergétique et de réaliser des économies sur ses factures d’énergie. Il existe différents moyens pour y parvenir : isolation par l’extérieur ou par l’intérieur.

Les cloisons étant des murs non-porteurs, de fines parois de quelques centimètres d’épaisseur, avec une fonction majoritairement distributive, leur isolation s’avère plutôt négligée. Quelles sont les raisons de cette omission ? Quand faut-il procéder à l’isolation des cloisons ? On fait le point.

 

Isolation de cloison : pourquoi la néglige-t-on ?

Les cloisons interviennent, le plus souvent, dans l’agencement de l’intérieur d’un logement et sont généralement composées de matériaux légers posés sur ossature métallique : 2 à 4 plaques de plâtre ou plaques en fibres de bois… Les espaces inter-plaques peuvent alors rester vide ou bien servir à encastrer des réseaux, mais peuvent également contenir un isolant.

Or, l’isolation des cloisons, c’est-à-dire des murs intérieurs, ne remporte pas les suffrages pour deux raisons. L’apport thermique réalisé semble plus limité, et il y a aussi la crainte de perdre en surface habitable, s’il s’avère nécessaire de mettre en place un isolant épais ou un coffrage.

 

De bonnes raisons d’isoler ses cloisons

Cependant, l’isolation des cloisons s’avère utile pour isoler thermiquement certaines pièces, comme les chambres. Une telle précaution peut aussi réduire les courants d’air entre l’entrée et le séjour, par exemple.

C’est aussi une bonne méthode d’isolation phonique des pièces de nuit grâce à laquelle les occupants gagnent en sérénité, et en confort de sommeil.

 

Cloisons distributives, séparatives ou sur espace non-chauffé : des besoins en isolation différents

Il existe, dans les faits, différents types de cloisons, les plus répandues étant les cloisons distributives et les cloisons séparatives.

Les premières permettent de structurer les différents espaces d’un logement. L’isolation, acoustique ici, permet de gagner en confort. Elle contient les bruits des équipements afin qu’ils n’atteignent pas les pièces de nuit.

Les secondes délimitent deux logements distincts. Dans ce cas, une isolation phonique importante s’avère nécessaire pour couper les bruits de voisinage. Couplée à une isolation thermique, elle garantit l’indépendance énergétique du logement.

Il existe aussi des cloisons sur espace non chauffé. Elles servent alors à séparer l’espace habitable des pièces non chauffées, comme le garage. Elles évitent les déperditions de chaleur, et protègent des bruits. Ces plaques doivent être hydrofugées (plaques H1).

 

Isolation de cloison : avantages et inconvénients

 

Une fois les plaques de placo mises en place et les joints réalisés, les cloisons s’avèrent efficaces pour séparer visuellement les espaces. Mais pour rendre de telles structures étanches thermiquement et phoniquement, la pose d’un isolant est bien souvent indispensable.

 

choisir isolant cloison

L’installation d’une isolation au sein de ses cloisons présente bien peu de difficultés tout en permettant de mettre fin à des nuisances multiples : pollution sonore ou déperditions thermiques.

 

Avantages de la pose d’un isolant de cloison

En effet, la pose d’isolant présente plusieurs atouts :

  • C’est une solution facile et rapide à mettre en place. Les coûts de pose s’en trouvent réduits.
  • L’ épaisseur est peu encombrante. Elle varie entre 5 et 18 cm selon les cas. Elle permet de ne pas perdre trop de surface habitable.
  • Le tarif est accessible. Pour le dispositif, plaque et isolant, il faut compter de 10 à 13 euros le m² jusqu’à 120 mm d’épaisseur, puis de 14 à 21 euros le m² au-delà.

 

Inconvénients de la pose d’un isolant de cloison

La pose d’un isolant peut présenter cependant quelques difficultés :

  • La pose d’une cloison isolante s’avère plus délicate si elle nécessite le raccord avec un mur porteur. La maçonnerie doit alors être réalisée avec soin.
  • L’isolation est à soigner également en cas de passages de réseaux (gaines ou canalisations) sous peine de créer des ponts thermiques ou acoustiques.

 

Bien choisir son isolant de cloison : quelle épaisseur ?

 

Selon le type de cloison, l’épaisseur de l’isolation ne sera pas la même. En effet, une cloison séparative doit mieux isoler qu’une cloison distributive, que ce soit des autres appartements que des parties communes d’un immeuble. Quelle épaisseur d’isolant prévoir selon chaque cloison ? Voici les principales recommandations.

 

Isolation des cloisons séparatives

Pour séparer efficacement 2 logements, il est nécessaire de respecter des normes d’isolation acoustique, à savoir d’installer une cloison séparative assurant une isolation de 53 dB minimum.

Les cloisons à doubles ossatures métalliques sont alors à privilégier pour créer cette cloison séparative anti-bruit. Une telle ossature prend la forme de 4 plaques de plâtre prenant en sandwich 2 épaisseurs d’isolants thermiques et acoustiques. Chaque couple de plaques se positionne de part et d’autre d’une ossature de 108 mm d’épaisseur.

 

Isolation des cloisons distributives

Les cloisons distributives sont généralement moins épaisses, hormis s’il s’agit de créer une pièce insonorisée.

Deux solutions fréquentes :

  • cloison en plaque de plâtre ou fibres de bois : 2 plaques de plâtre se fixent sur une ossature métallique entre lesquelles vient se positionner un isolant thermique et acoustique pour une épaisseur totale variant de 72 à 98 mm.
  • cloison alvéolaire : un carton épais doté d’alvéoles en son centre vient prendre place entre deux plaques de plâtre. La cloison alvéolée est maintenue dans un rail fixé au plafond et par un tasseau vissé au sol. Pour une épaisseur totale de 50 mm.

 

Isolation des cloisons sur espaces non-chauffés

Dans ce cas, il faut installer une cloison spéciale. Elle se doit d’être performante d’un point de vue thermique et acoustique, rappelant les solutions mises en œuvre pour les murs donnant sur l’extérieur. En effet, il faut savoir qu’un garage non-isolé fait baisser de plusieurs degrés la température intérieure de la maison.

Ces parois existent en différentes épaisseurs comprises entre 120 et 200 mm. Elles doivent répondre à certaines normes et être ignifugées.

 

Bien choisir son isolant de cloison : quel matériau ?

Vous l’aurez compris, la présence d’une isolation de cloison est donc fortement recommandée dans nombre de cas. Reste alors à sélectionner le bon isolant selon le type de cloison concernée.

 

Choisir le bon isolant pour une cloison distributive

Pour ce type de cloison, les panneaux isolants sont une bonne option. Ce type de panneaux offre à la fois une bonne isolation acoustique et thermique de votre intérieur.

Ces panneaux peuvent être composés de différents matériaux isolants : laine de verre, de roche ou de chanvre, polystyrène expansé ou extrudé, fibre de bois ou carton alvéolé.

 

Choisir le bon isolant pour une cloison séparative

Dans ce cas de figure, il est nécessaire de choisir un isolant présentant de bonnes performances acoustiques, mais aussi de prévoir des isolants compatibles entre eux du fait des deux couches requises.

On trouve parmi les isolants compatibles : les laines minérales, comme la laine de roche ou de verre, mais aussi le polystyrène expansé ou le chanvre.

 

Quels critères pour choisir son isolant de cloison ?

Quel que soit le matériau qui le compose, l’isolant doit avant tout offrir des performances thermiques et acoustiques adaptées.

Trois points sont à prendre en compte :

  • La résistance thermique : un coefficient R élevé assure une isolation efficace.
  • La conductivité thermique : plus un matériau isolant a une conductivité faible, plus il est performant.
  • L’affaiblissement acoustique : il est exprimé en décibels. Plus il est élevé, plus l’isolation phonique sera optimale.

L’épaisseur de l’isolant a aussi son importance. Les performances du matériau sont, en effet, proportionnelles à son épaisseur. Ainsi, doubler un isolant permet de multiplier par deux son efficacité.

Enfin, le coût des matériaux isolants pour murs et cloisons pourra aussi avoir une influence sur votre choix. Un point sur lequel il convient donc de se renseigner.

 

Quel isolant pour une cloison en rénovation ?

 

Il existe deux méthodes principales pour réaliser des cloisons isolantes. Le principe d’isolation reste, cependant, le même quelle que soit la technique retenue.

 

choisir isolant cloison

La pose d’une isolation de cloison requiert de prendre en compte un certain nombre de paramètres, tout en maîtrisant un savoir-faire pour éviter toute perte d’efficacité. Un professionnel sera le plus à même de vous guider sur la solution à retenir selon que vous souhaitez isoler vos cloisons en neuf ou en rénovation, mais aussi selon la problématique à traiter.

 

 

Panneaux isolants prêts à l’emploi

Il s’agit de rouleaux de polystyrène expansé ou panneaux isolants qui s’installent par encollage. Faciles à poser, ils ont un indice d’isolation thermique élevé. Attention toutefois à leur indice d’affaiblissement acoustique qui est, lui, très variable. Une fois posés, ils peuvent être recouverts par le revêtement mural de votre choix : peinture, papier…

 

Panneaux isolants sur contre-cloison ou sur ossature

Ces techniques de pose consistent à fixer des structures au sol et au plafond. L’isolant se glisse alors entre l’ossature et le mur, puis les plaques de parement viennent se fixer sur l’ossature en elle-même. Dans le cas d’une pose de contre-cloison, la structure n’a aucun contact avec la paroi devant laquelle elle prend place, contrairement à l’isolation sur ossature.

La contre-cloison s’avère donc particulièrement indiquée pour ses bonnes performances acoustiques, car son autonomie empêche tout pont phonique par vibration.

 

À qui faire appel pour poser une isolation de cloison ?

 

Passer par un professionnel spécialisé dans l’isolation permet de bénéficier de conseils, et d’une pose rapide dans le respect des règles de l’art. Ses compétences évitent notamment la création de ponts thermiques, qui sont la source d’importantes déperditions de chaleur.

Comptez de 45 à 60 euros de l’heure pour la main-d’œuvre. Un tarif variable qu’il est possible de préciser en sollicitant des devis auprès de plusieurs artisans de la région. Sachant qu’il convient aussi de préciser le coût des matériaux isolants pour murs et cloisons.

 

 

Exemple : quel est le meilleur isolant pour une cloison séparative entre 2 chambres ?

 

Dans le cas d’une cloison entre deux chambres, il faut avant tout privilégier un isolant acoustique de qualité. Le choix dépendra cependant aussi de la place disponible.

  • Pour un affaiblissement phonique maximal, il est recommandé de doubler les murs par une ossature métallique dans laquelle on pose un isolant, que l’on recouvre de plaques de plâtre. Cette solution permet d’atténuer le plus efficacement les bruits.
  • Une autre option consiste à coller un doublage thermo-acoustique. Il s’agit d’une plaque de 13 mm et d’un panneau de polystyrène expansé. Cette technique facile à réaliser offre également de bonnes performances, mais exige un support très lisse.
  • Enfin, si le gain de place est votre maître-mot, vous pouvez opter pour les solutions amincies (30 mm à 50 mm d’épaisseur au total), composées d’une plaque de plâtre phonique associée au choix à une simple sous-couche ou à une laine minérale haute densité.

N’hésitez pas à faire appel à un professionnel, il saura guider vos choix !

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