Menu des pages de navigation

Maison en travaux : faire des travaux de rénovation dans votre maison

Comment faire une isolation phonique ?

Comment faire une isolation phonique ?

Comment faire une isolation phonique ? Comment réaliser l’isolation acoustique des murs, du sol ou du plafond ? Quels isolants choisir pour réaliser une isolation phonique ?

Le bruit est certainement la nuisance la plus insupportable pour l’occupant d’un bien immobilier mal isolé. La mise en place d’un projet d’isolation phonique est donc un des projets travaux qui apportera le plus de satisfaction une fois les travaux réalisés.

Nous allons détailler dans cet article les différentes solutions d’isolation phonique et acoustique pour les murs, les sols et les plafonds.

 

Comment réaliser un projet d’isolation phonique ?

 

Avant de se lancer dans les travaux d’isolation phonique et acoustique, il est essentiel d’identifier correctement les origines du bruit et des nuisances afin d’installer les solutions adéquates pour répondre à ces problèmes.

La réalisation d’un diagnostic acoustique même simplifiée vous permettra de mieux comprendre les origines du bruit mais surtout de mieux choisir les travaux d’isolation phonique adaptés aux problèmes.

2 possibilités s’offrent à vous :

  • Vous faites réaliser un diagnostic acoustique par un diagnostiqueur professionnel
  • Vous laissez l’artisan évaluer rapidement les travaux d’isolation phonique nécessaire lors de l’établissement du devis

Pour un litige concernant le bruit, il sera utile de faire réaliser un diagnostic acoustique. Le diagnostic établi par un professionnel sert alors de preuve officielle.

Il en va de même lors d’un projet d’acquisition ou de mise en vente d’un bien. Un diagnostic peut alors démonter l’état de l’isolation phonique. Le diagnostiqueur devra être agréé par l’OPQIBI.

Pour ce type de prestation comptez de 200 à 400 €.

Vous pouvez également laisser le professionnel effectuer un diagnostic rapide lors de l’établissement du devis. Le diagnostic sera moins précis mais l’expérience de l’artisan lui permettra d’établir la solution adéquate aux problèmes.

Vous pouvez néanmoins faire faire un diagnostic acoustique avant de demander un devis. Vous pourrez ainsi fournir le diagnostic à l’artisan lors de l’établissement du devis sur place afin que celui-ci l’utilise pour l’établissement du projet.

 

Faire l’isolation phonique d’un mur

 

L’isolation phonique d’une pièce commence généralement une isolation des murs. Les murs sont les plus exposés aux bruits aériens et des bruits de contact (volume de télévision trop élevé, bruits d’enfants qui jouent, travaux dans la rue…).

Lorsque les murs ne sont pas correctement isolés acoustiquement, ils laissent passer énormément de bruit.

 


 

Heureusement, il existe aujourd’hui toute une panoplie de solutions qui permettent de garantir calme et sérénité chez soi. Le principe, assez simple, consiste en gros à :

  1. Poser l’isolant sur le mur en utilisant une armature métallique préalablement fixée
  2. Mettre une cloison en dessus de l’isolant en guise de paroi
  3. Placer un enduit à joint sur la cloison pour solidifier le tout

 

Choix des cloisons pour l’isolation phonique

Pour une isolation phonique d’un mur, on se dirigera vers la technique d’isolation des murs par l’intérieur.

On posera donc une cloison contre le mur sujet aux nuisances sonores.

Vous avez le choix entre trois possibilités de pose :

  • La contre-cloison insonorisante : on pose directement une cloison sur le mur (directement collé), la cloison sera élaboré spécialement pour renforcer l’isolation phonique.
  • Les panneaux sandwich : ces panneaux se composent de plaques de plâtre isolant. En plus d’être efficaces, ils offrent l’avantage d’être très faciles à poser et permettent également une isolation thermique.
  • L’isolant sur ossature : on installe une cloison sur ossature. On peut l’utiliser aussi bien sur les murs que sur les plafonds. On peut également poser un isolant entre la cloison et le mur pour renforcer l’isolation.

Pour une isolation acoustique optimale, il est également important de bien choisir le type de plaque de placo qui va composer votre cloison. Vous devez, dans un premier temps, vous assurer que les plaques choisies ont des propriétés isolantes. Dans cette optique, vous pouvez notamment choisir entre :

  • Les plaques Placo phoniques
  • Les plaques de Fermacell
  • Les plaques BA13 isolantes

 

Les matériaux isolants phoniques

Vous ne devez pas négliger le choix de l’isolant. Pour une bonne isolation phonique de vos murs, il se doit d’avoir de bonnes capacités d’absorption du son. L’épaisseur pourra également avoir une influence en fonction du type d’isolant.

Sur le choix, vous aurez le choix entre :

  • La laine de verre
  • La laine de roche
  • La mousse polyuréthane
  • Le liège expansé
  • La ouate de cellulose
D’autres isolants sont disponibles sur le marché. Nous présentons ici les isolants les plus couramment utilisés pour un projet d’isolation phonique.

La laine de verre a d’excellentes capacités acoustiques. Contrairement à la majorité des isolants, celle-ci n’a pas besoin d’être épaisse pour être performante. Cet isolant assure également une bonne isolation thermique.

La laine de roche possèdent des performances similaires à la laine de verre. Un isolant qui permet une très bonne isolation phonique et thermique. Elle est également très efficace pour réduire les bruits d’impacts.

La mousse composite polyuréthane est très rapide à poser. En plus d’une excellente capacité acoustique en effet, elle affiche également de bonnes performances thermiques. Le plus de ce matériau sa légèreté et sa facilité de pose par projection.

Le liège expansé en plaques, dont les performances thermiques et phoniques sont connues et reconnues de tous. Cet isolant offre également l’avantage de pouvoir s’adapter à tous types de pose. On peut l’utiliser aussi pour le mur, le sol que le plafond. En isolation phonique, c’est l’un des meilleurs.

La ouate de cellulose giclée, qui est surtout appréciée pour la facilité avec laquelle on la pose.

 

Faire l’isolation phonique d’un plafond

 

L’isolation phonique du plafond est important, notamment lorsqu’on vit en appartement. Avec cette solution, vous n’aurez plus à redouter que votre tranquillité soit dérangée par les nuisances sonores provenant de l’étage du dessus.

 

Comment isoler votre plafond ?

Vous avez le choix entre deux options :

  • Vous traitez le problème à la source, c’est-à-dire au niveau du plancher d’en haut.
  • Vous traitez le problème chez vous, c’est-à-dire au niveau de votre plafond.

Pour un appartement, on penchera donc pour l’isolation du plafond. Pour une maison tout dépend de la configuration de la maison, on optera généralement pour le projet le plus simple à réaliser.

 

Comment amortir les bruits d’impact sur le plancher ?

La solution la plus simple et la plus économique serait d’installer un revêtement isolant sur le plancher du dessus. Cette solution n’est bien sûr possible que si vous êtes propriétaire de la pièce située au dessus.

Vous pouvez, pour cela :

  • Utiliser une moquette bien épaisse
  • Mettre quelques centimètres de mousse sous un parquet

Dans le cas où vous vivez en multipropriété, vous pouvez toujours essayer de négocier avec vos voisins (en lui proposant de payer les travaux par exemple). Mais vos chances d’arriver à le convaincre sont tout de même réduites.

L’option 2 sera alors plus adapté : vous devrez isoler phonique votre plafond.

 

Comment faire l’isolation phonique d’un plafond ?

L’usage de faux plafond est la technique la plus courante. Et là encore, vous pouvez choisir entre deux solutions :

  • Les plafonds tendus
  • Les plafonds suspendus

Pour les faux plafonds suspendus, vous aurez le choix entre une pose sur structure métallique ou une pose collée.

Sur structure métallique, on posera une structure au plafond d’origine et on fixera ensuite une cloison (généralement du placo) pour faire le faux plafond. Pour renforcé l’isolation phonique, on pourra également ajouter une isolant entre le plafond d’origine et le faux plafond.

Pour un effet optimal, il est recommandé d’opter pour des ossatures antivibratiles ou de longue portée.

Pour la pose de faux plafond collé, on utilisera des plaques sous-plafond spéciale isolation phonique.

L’application de sous-plafonds collés offre deux avantages majeurs : c’est très simple et c’est moins onéreux. En fonction des performances isolantes attendues, vous pouvez choisir l’épaisseur et le matériau que vous voulez : mousse de polyuréthane alvéolée, placo phonique.

À choisir, mieux vaut se tourner vers le faux-plafond suspendu qui offre une meilleure isolation phonique et permet également une bonne isolation thermique.

Pour le choix des cloisons, favorisez les panneaux à hautes capacités isolantes comme les plaques placophoniques.

Le faux plafond tendu permet lui une excellent isolation phonique du plafond.

Pour un faux plafond tendu, on fixe une toile de PVC tendu en dessous du plafond d’origine.

Le vide se forme alors entre les 2 plafonds (le “plénum”), permet une excellent isolation des bruits de résonance. On peut renforcer encore plus l’isolation phonique en installant un isolation sur le plafond d’origine.

 

Quel isolant choisir pour le plafond ?

Votre choix doit se faire en fonction de vos besoins en matière d’isolation phonique, c’est-à-dire des nuisances sonores que vous souhaitez éviter : bruits d’impacts, bruits aériens ou vibrations.

Vous pourrez choisir entre plusieurs matériaux :

  • Le type de placo : pour un faux plafond suspendu, le choix du placo avec des spécificités acoustiques permettra de renforcer l’isolation phonique.
  • Les isolants comme le chanvre, la laine de bois, la laine de verre et la laine de roche : des isolants performants qui permettent le renforcement de l’isolation phonique et thermique.
  • La mousse polyuréthane : un isolation pratique à poser. Par projection, on peut le placer facilement tout le long du plafond. Cet isolant affiche d’excellentes performances en matière d’absorption de sons.
  • Le liège : un excellent isolant acoustique. En plus d’être écologique, il offre l’avantage de pouvoir s’adapter à n’importe quel support, mur ou plafond.
  • Le polystyrène, expansé ou extrudé, que l’on commercialise en vrac ou sous la forme de panneaux. Ils sont connus et appréciés pour leur performance et pour leur robustesse.

 

L’isolation phonique du sol

 

Un sol phonétiquement bien isolé vous évite de dépenser une fortune dans l’isolation de vos plafonds. Par conséquent, si vous ne voulez pas que les bruits que vous faites à l’étage se répercutent dans la pièce sous-jacente, pensez avant tout à isoler votre plancher.

 

Comment procéder à l’isolation phonique du sol ?

Des astuces simples peuvent vous permettre de réduire les bruits. En effet, l’utilisation de moquette ou de tapis bien épais permet d’amortir les chocs et peut déjà être suffisant pour renforcer l’isolation phonique.

Ces astuces sont efficaces pour les bruits de choc mais pas pour les bruits aériens.

Par conséquent, si vous voulez une solution plus radicale, l’isolation du sol est requise.

Pour une isolation phonique du sol on pourra :

  • À poser un revêtement de sol flottant (parquet, chape sèche, chape en béton)
  • À mettre en dessous une couche d’isolant
  • La pose d’une “masse”

 

Quels matériaux isolants utiliser pour le sol ?

Pour isoler acoustiquement le sol, on utilise surtout deux isolants principaux :

  • La laine de roche
  • La laine de verre

Toutes les deux offrent des performances élevées en termes d’absorption acoustique.

Mais vous pouvez également utiliser :

  • De la cellulose
  • De la laine de bois
  • De la fibre de bois
  • De la fibre de liège

Ils permettent tous d’isoler efficacement le sol par la technique du “masse-report-masse”.

 

comment choisir son isolant phonique

La fibre de liège permet une très bonne isolation phonique des sols. Le choix du type d’isolant au sol dépendra de la configuration du sol.


 

Le choix de la masse

On appelle “masse” le revêtement de sol supplémentaire qu’on utilise, avec le plancher principal, pour renfermer l’isolant. Il peut donc s’agir du faux plafond dans le cas où on choisit d’intervenir par le bas, c’est-à-dire non pas au niveau du plancher de l’étage supérieur, mais plutôt du plafond de la pièce inférieure.

En règle générale, la passe peut-être :

  • Une plaque de plâtre
  • Une plaque de gypse
  • Une plaque de cellulose
poser question travaux aux artisans

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *